Racket et harcèlement : 10 conseils pour s’en sortir

Retrospective teenager sitting near a graffiti wall

Mis à jour : 5 nov  2015 – Le racket et le harcèlement sont des violences auxquelles nos enfants peuvent malheureusement subir à l’école ou dans leur quartier (chic ou populaire). Le harcèlement qui peut-être émotionnel, physique ou verbal a toujours des conséquences dévastatrices sur l’enfant. Lorsque rien n’est fait pour y mettre fin, un harcèlement persistant peut entraîner dépression, nervosité, repli sur soi, isolement voire suicide chez les plus fragiles. Si vous pensez que votre enfant est victime de racket ou de harcèlement, prenez rapidement le problème à cœur mais surtout, ne vous dites pas que « cela va lui forger le caractère » ou qu’il s’agit d’une « embrouille anodine entre gamins ».

Pour vous aider, voici dix conseils préconisés par kidscape, la première association britannique spécialisée dans la lutte contre le harcèlement.

1. Parlez-en avec votre enfant : vous pensez qu’il se fait racketter ou harceler ? Posez-lui ouvertement la question et tachez de savoir si c’est réellement le cas.

2. Soyez attentif à des signes et à des symptômes indiquant qu’il se fait maltraiter par ses camarades ou par la « racaille du quartier : par exemple, il a peur d’aller à l’école ou d’en repartir, il vous dit qu’il est « malade » le matin, il sèche les cours, il a de mauvais résultats scolaires, il devient renfermé, se repliant sur lui-même, il rentre souvent avec des bleus, ses vêtements déchirés, il « perd » régulièrement son argent de poche (ou vous fait les poches), ses objets disparaissent de manière inexpliquée.

3. Prenez des notes : vous entendez parler de cas de harcèlement dans le quartier, le nom d’une terreur qui sévit dans l’école ou dans le quartier, notez tout dans un calepin. Surveillez également ses échanges sur les réseaux sociaux, vrai nid de haine parfois…

4. Ne devenez pas complice : en dépit des éventuelles supplications de votre enfant, n’acceptez jamais de garder le silence sur un cas de racket ou de harcèlement. Ce n’est pas lui rendre service en le confortant dans sa peur.

5. Restez en contact avec l’école : si le problème se produit à l’école, parlez-en à un enseignant ou au professeur principal. Proposez à l’école l’intervention d’un spécialiste du sujet ou adressez-vous aux parents d’élèves délégués, pour mettre en place un plan anti-harcèlement.

6.  Apprenez-lui à réagir : aidez-le à faire face à ce type de situation et répétez avec lui. Par exemple, apprenez-lui à crier « non », à marcher avec assurance et à prendre la fuite en courant.

7. Ne laissez pas les choses s’accumuler. Réagissez rapidement en permettant à l’enfant de s’exprimer ses sentiments concernant le racket ou le harcèlement qu’il subit.

8.  Déplacez-vous : si le harcèlement se produit sur le chemin de l’école, accompagnez votre enfant jusqu’à l’établissement. Vous pouvez aussi demander que les « harceleurs » soient gardés à l’école, le temps que les autres rentrent chez eux.

9. Pensez à l’inscrire à un cours d’autodéfense. Si cela peut l’amener à acquérir plus de confiance en lui, proposez-lui de l’inscrire à un cours d’autodéfense.

10. Au quotidien, valorisez-le, soyez positif, discutez régulièrement avec lui, faites des activités communes, créer une complicité avec lui et soyez à son écoute.

Un numéro vert a été mis en place par le gouvernement qui lance une campagne pour lutter contre ce fléau :

 

Numéro vert : 30.20

Cyber-harcèlement : 0 800 200 000

Auteur : ELA, le 2 sept 2016