Déborah – Mon samedi idéal ? Un réveil à 9h00 tapantes. Un rapide passage au marché bio du coin et ensuite une heure de running. Suivie d’un déjeuner dans une brasserie avec quelques amis. Un festival Fred Astaire rue des Ecoles ? J’en suis… Un vernissage dans une galerie d’art ? J’enfile ma robe noire et j’accours… Un dîner chez une ancienne copine de fac ? Je ramène un pain aux figues… A une heure du matin je m’endors après avoir lu quelques pages du dernier Richard Ford.
Son samedi idéal ? Comme Jérémy a passé le vendredi soir à écluser des bières avec ses anciens potes de « l’école d’Ingé », il ne se réveille tout simplement pas. Le bruit de ma douche post-running fini par le tirer de sa léthargie vers midi. Il m’assure qu’il va me rejoindre vers une heure au restau. A 16 heures en sortant du cinéma, je trouve un message : il vient de sortir de sa douche. Qu’a-t-il fait entre midi et 16 heures, c’est un mystère encore non élucidé. Pour le vernissage, il viendra me chercher à la fin car, Seb doit passer chercher des câbles pour son nouveau joujou électronique. Alors que, mon pain aux figues bien calé dans mon Gérard Darel, je m’apprête à sonner chez Nathalie, il me téléphone pour me dire que finalement lui et Seb vont devoir aller dans un bar à Saint Michel fêter le départ de JC qui s’apprête à faire le tour de l’Inde en six mois avec juste une gourde et un slip de rechange. A 4 heures du matin, il s’affale à côté de moi et me susurre un « je t’aime » aux relents de téquila.
Figurez-vous que cela fait cinq ans que ça dure et nous sommes toujours ensemble !
Propos recueillis par Camille Limouzin